Un vrai gâchis ! Le projet des 60 logements LSP de la commune de Tidjellabine est réalisé sur le lit d'un oued. Tout porte à croire que les services qui ont effectué le choix du terrain n'ont pris en compte ni la nature du sol ni l'emplacement de l'assiette foncière, dont le maître de l'ouvrage n'est autre que l'OPGI. Ainsi, selon des sources au fait du problème, le terrain sur lequel est construit ce projet qui englobe trois blocs d'habitations, est inondable et sis sur le lit du petit oued qui longe la ville du côté ouest. Les services devant superviser les travaux ne se sont rendus compte des risques qui peuvent y survenir qu'après la réalisation du gros des travaux. À défaut de situer les responsabilités des uns et des autres, les responsables concernés ont abandonné le projet depuis près d'une année. Aujourd'hui, les travaux relatifs à la voirie et divers réseaux ne sont pas encore entamés, au grand désarroi des souscripteurs qui s'impatientent en attendant l'achèvement de leurs logements. Le problème a pris l'allure d'un mini scandale qui traduit, selon de nombreux citoyens, la légèreté et la gestion approximative dont font preuve les responsables en charge de la réalisation des projets dans notre pays. Qui se charge d'effectuer les études du sol et le choix de terrain devant recevoir ce type de projets ? Une armada d'ingénieurs de divers services dont un représentant de l'APC, nous répond un responsable. Contacté par nos soins, le P/APC de cette localité semble ignorer qui est à l'origine de ce crime urbanistique, alors qu'il était à la tête de cette commune au moment de l'étude du sol et du choix de terrain. La solution ? Pour le moment on prévoit d'aménager les logements sis au rez-de-chaussée en locaux commerciaux. Ce qui va réduire le nombre de logements que compte le projet à 48 et par conséquent l'exclusion de quelques souscripteurs de la liste des bénéficiaires.