Saharidj : Grève au lycée Les élèves du lycée Belkacemi Ali, sis au chef-lieu de la commune de Saharidj, 50 km à l'est de Bouira ont décidé de boycotter les cours, avant-hier dans l'après-midi, pour protester contre les conditions de scolarité jugées lamentables. Repas froid et absence d'eau dans l'établissement ce sont les principales causes ayant provoqué l'ire des élèves qui revendiquent tout bonnement des responsables du secteur le règlement de ce problème. Selon des sources locales, la conduite d'eau alimentant le lycée est mal réalisée. La cantine scolaire accuse un manque de personnel. Soulignons que toutes nos tentatives de joindre le directeur de l'établissement ont été vaines. Ath Lakser : Le téléphone n'arrive pas Les habitants du village Ath Abdellah Ouali, à Aït Lakser, (40 km au sud-est de la wilaya de Bouira) attendent avec impatience l'arrivée de la téléphonie fixe pour bénéficier des services de l'Internet. Pour rappel, le projet qui a été entamé depuis cinq ans, et qui devrait se terminer après quelque mois seulement, a été mis à l'arrêt. L'entreprise qui s'occupait de la réalisation avait arrêté les travaux après avoir implanté quelques poteaux et installé des câbles dans une partie du village. L'espoir de voir ce réseau toucher l'ensemble du village s'est vite estompé avec l'arrêt des travaux. Ainsi la connexion pour les férus de l'Internet est devenue un vœu pieux. El Hachimia : Sans carburant La commune d'El Hachimia, sise à une vingtaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, ne dispose pas d'une station service. Et ce, malgré que la municipalité possède un parc automobile important. Les habitants ainsi que les usagers empruntant le CW127 reliant la ville de Bouira avec les villes du sud de la wilaya, trouvent de la peine à s'approvisionner en carburants et lubrifiants. Ce qui les oblige par ailleurs, à se rabattre sur d'autres stations implantées dans les autres régions comme Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Cette situation ne cesse de causer des désagréments, surtout lorsque le réservoir se vide. L'on ignore si un dossier d'investissement public ou privé est soumis à l'examen au niveau des autorités compétentes.