Une « mini » nuit blanche parisienne a été organisée samedi par le centre culturel français à Oran. Mini parce que la nuit n'a duré que jusqu'aux environs de minuit mais aussi parce qu'elle est restée confinée au centre avec une extension au conservatoire Ahmed Wahbi, le temps d'un spectacle, « Le pianiste », une œuvre autobiographique autour de la survie pendant la grande guerre dans le ghetto de Varsovie du polonais Wladyslaw Szpilman interprétée par l'acteur français Robin Renucci accompagné au piano par le musicien Nicolas Stavi. Le concept de nuit blanche parisienne dédiée à l'art et la culture contemporaine dans l'espace urbain a été imaginé pour la capitale française en 2002 avant d'être adopté par plusieurs autres villes européennes comme ce fut le cas, 20 ans auparavant pour la fête de la musique qui a pu, a vec le temps, gagner même le cœur de New York. Donnés presque en simultané, les spectacles vivants ou en projections vidéos sont signés par des artistes de plusieurs pays dont, en dehors de l'Algérie et de la France, La Palestine et le Maroc. Musique, danse théâtre, expositions de peinture et de photographies, lecture de contes constituent les éléments de ce programme nocturne. A défaut de vivre cet événement, la ville d'Oran est représentée à l'intérieur des murs par les photographies de Hamid Aouragh mais aussi de l'installation artistique de Farid Amrar, un artiste impliqué dans le partenariat algéro-espagnol visant la restauration des monuments. Entamée le jour même, l'installation n'est pas achevée d'où la mention symbolique : « à suivre ».