Chellata : Les écoles se vident Les écoles primaires de la commune de Chellata se vident graduellement de leurs effectifs d'élèves. Des témoignages d'éducateurs exerçant dans cette circonscription rurale attestent que tous les établissements scolaires au nombre de neuf sont, peu ou proue, touchés par cette saignée inexorable. «Même l'école d'Ighil Oumced, pourtant le village le plus peuplé de Chellata, n'est pas épargné par cette tendance baissière», soutient un instituteur de la localité. «Cette situation, précise-t-il, impose le recours au jumelage des classes, une pratique qui a tendance à se généraliser». La baisse de la population scolaire, admis comme étant la résultante des effets conjugués de la dénatalité et de l'exode, a déjà scellé le sort de l'école du village Ath Sidi Amar. L'établissement a, en effet, fermé ses portes fin 2011, pour cause d'insuffisance d'élèves. «Actuellement, le primaire du village Tala Mellal connaît le même problème, dans la mesure où il ne compte plus que cinq élèves. Un nombre inférieur au seuil requis pour l'ouverture d'une seule division pédagogique», nous confie un responsable de l'inspection locale de l'éducation, suggérant que les jours de ce primaire sont désormais comptés. M. A. Ighil Ali : Une pétition pour l'ouverture d'une agence bancaire Une pétition initiée par un collectif a réuni, en quelques semaines, plusieurs centaines de signatures demandant aux autorités compétentes l'ouverture d'une agence bancaire à Ighil Ali, chef-lieu de commune et de daïra. En effet, beaucoup de citoyens, qu'ils soient commerçants, salariés, retraités ou bien fellahs attendent depuis des années que ce concrétise ce projet qui va leur éviter d'incessants allers retours vers Tazmalt, Akbou ou Béjaïa pour verser ou retirer de l'argent. Les possibilités de domiciliation d'une agence bancaire existent, il ne manque que la décision pour une banque publique ou privée d'étoffer son réseau. D. A.