Que ce soit au chef-lieu de wilaya ou dans les autres communes ayant connu des secousses telluriques, il existe de nombreuses habitations qui menacent de tomber en ruine. Celles-ci, pour rappel, ont beaucoup souffert des tremblements de terre et des répliques, notamment à Chlef, Zeboudja, Benairia, Sendjas, Beni Rached et Oued Fodda. L'absence d'opérations de confortement a aggravé davantage leur situation au point que les stigmates de ces catastrophes sont toujours présents. Il suffit de faire un tour au centre de Chlef pour constater de visu le danger qui guette en permanence les habitants. Il faut noter que les travaux de consolidation, lancés par les pouvoirs publics au lendemain du séisme du 10 octobre 1980, n'ont touché que les édifices publics et la cité « EGECO », à la sortie ouest de la ville. « Nous avons alerté à plusieurs reprises qui de droit, mais aucun responsable n'a daigné se pencher sur notre cas », affirme un père de famille de l'ancienne cité CNEP. Un autre s'insurge sur le « deux poids, deux mesures » du Gouvernement qui n'a pas daigné, selon lui, accorder une opération de restauration similaire à celle dégagée pour d'autres villes du pays. Toujours est-il que l'état dans lequel se trouvent ces milliers d'habitations nécessite une intervention urgente des autorités centrales et locales. Un premier travail, qui a porté sur le recensement des maisons affectées, a déjà été effectué par les services du CTC de Chlef qui accumulent, faut-il le rappeler, une expérience de plusieurs décennies dans le domaine du contrôle de la construction. Ils ont participé à la consolidation de plusieurs ensembles d'habitation à travers le pays, sauf à Chlef...