Les pouvoirs publics sont vivement interpellés sur le sort désastreux des anciennes habitations du chef-lieu de wilaya, dont un grand nombre a été plusieurs fois malmené par des secousses telluriques. D'ailleurs, les stigmates de la dernière catastrophe survenue en 1980 sont toujours visibles sur les murs sous forme de fissures et de cloisons brisées. On peut les apercevoir autant au centre de la Ville que dans ses banlieues, telles que Haï Salem, Hai Zeboudj, Haï El Houria et Haï Bensouna. Il est utile de rappeler que ces constructions n'ont jamais fait l'objet d'une opération de réhabilitation ou de confortement de leurs structures, comme cela a été le cas pour les édifices publics et un ensemble d'immeubles gérés à l'époque par l'OPGI. En fait, il n'y eut aucune intervention de l'Etat en la matière, au moment où des habitations menaçaient de tomber en ruine. Une formule appropriée, comme celle qui avait été décidée pour l'ancien bâti d'Alger et d'Oran, pourrait, de l'avis de spécialistes, remédier à la situation et améliorer le cadre architectural et urbanistique de cette grande agglomération censée être la capitale du Cheliff. Il est évident que sans des cités parfaitement articulées et relookées sur ces plans-là, le chef-lieu de wilaya ressemblerait toujours à un grand douar.