Une commission technique, composée d'agents du CTC, de la DUC, de la DLEP et de représentants des collectivités locales, sillonne, depuis dimanche dernier, les zones touchées par la secousse tellurique de samedi dernier. Celle-ci, pour rappel, était de 5,1 degrés sur l'échelle de Richter et avait son épicentre à Bouchitane, entre les communes de Bouzeghaïa et de Tadjena, à 20 km au nord-ouest de Chlef. La mission dépêchée par la wilaya procède à une expertise des habitations ayant subi des dommages suite à cette secousse qui a été fortement ressentie dans la région, y compris au chef-lieu de wilaya et dans les wilayas voisines de Aïn Defla et de Relizane. Selon un responsable de l'organisme de contrôle de la construction (CTC), les travaux consistent à déterminer le degré des dégâts causés aux constructions affectées. « Hormis une école primaire et un CEM à Tadjena, dont les murs et les clôtures ont été fissurés, nous n'avons pas encore une idée précise sur les dégâts causés, car il faudra attendre la fin de l'expertise pour avoir un bilan définitif sur l'état des lieux », nous dira une autre source d'un service technique. Contacté hier pour de plus amples informations sur le sujet, le président de l'APC de Tadjena nous a fait savoir que les anciennes habitations et les constructions en toub situées dans les zones reculées ont beaucoup souffert de la secousse. C'est le cas également à Bouchitane, village situé à quelques encablures de l'épicentre du séisme et où l'on déplore également des dégâts matériels similaires. En revanche, pour le chef-lieu de la commune voisine de Bouzeghaïa, les dommages sont jugés moins graves et n'ont fait que lézarder certaines constructions, selon le P/APC. Selon des sources proches de l'administration, la commission de wilaya devrait se réunir au courant de la semaine pour évaluer la situation dans ce domaine et prendre les dispositions adéquates.