«La somme d'argent convenue qu'ils m'ont assuré pouvoir percevoir dans les quinze jours ne m'a pas encore été versée. La transaction a été curieusement conclue au nom du président de l'association des éleveurs de la wilaya de Béjaïa qui me proposera, pour sa part, un marché: troquer mes dix têtes caprines en contrepartie de deux génisses», affirme le plaignant. Après avoir revendiqué son dû, l'INRA lui reconnaît dans un document officiel, daté du 24 juin dernier, avoir reçu de sa part le 19 mars 2012 une dizaine de chèvres alpines destinées au projet de recherches mené par le laboratoire de Biologie de l'Université A/Rahmane Mira pour un montant global de 275 000 DA. Du côté de l'INRA, on nous affirme qu'ils ne font qu'héberger les bêtes et qu'il incombe à l'Université de Béjaïa d'honorer la facture. Lenteurs administratives ? M. Ighessanen estime en tout cas se voir dans l'obligation d'engager une procédure judiciaire en vue de recouvrer ses droits.