Dans certains quartiers à l'instar de Vouaklane, aucune goutte d'eau n'a coulé dans les robinets, alors que dans d'autres, l'alimentation se fait à hauteur de 30 minutes sur deux jours. «Depuis 1985 la crise de l'eau persiste. Il n'ya aucune volonté d'en finir avec ce problème. Ce sont des enfants qui font la queue devant les fontaines publiques pour se procurer de l'eau potable à 5 heures du matin», dira Amar Tigrine, un citoyen de Takerboust. Profitant de cette pénurie, les propriétaires des citernes d'eau ont assis leur commerce. La livraison d'une citerne a franchi le seuil des 1000 DA. Le mécontentement des habitants a pris de l'ampleur. Après les réclamations des habitants assoiffés, l'APC a procédé à la distribution de l'eau potable à travers des citernes. Le projet de nettoyage et de renouvellement des conduites de l'eau des sources naturelles n'a pas mis fin à la crise. L'été caniculaire a raréfié les quantités des eaux provenant des sources naturelles. Il y a même celles qui ont tari. Le chef-lieu de la commune d'Aghbalou ne possède qu'un seul réservoir d'eau potable, pour une population de plus de 15 000 habitants. Ce qui est loin de satisfaire les besoins des ménages. Par ailleurs, les travaux effectués au niveau d'Aregraj qui est une source d'eau naturelle, n'ont pas été achevés par l'entreprise réalisatrice, affirment des habitants.