L'Entente de Sétif, bourreau des Nigérians de Bayelsa United (1 à 1 et 1 à 0), est fixée sur son adversaire en prévision de la finale de la Coupe de la confédération africaine de football (CAF). L'Aigle Noir croisera le fer, en effet, avec le Stade malien (Mali). Le match aller est prévu le 27 novembre prochain au stade du 8 Mai 1945 de Sétif, alors que la manche retour aura lieu deux semaines plus tard (4, 5 ou 6 décembre) à Bamako. La formation malienne a réussi l'exploit, dimanche dernier, en écartant les redoutables égyptiens d'Ennpi. Auteur d'un bon match nul ramené d'Egypte (2-2), les Maliens ont fait le reste, arrachant une qualification méritée en finale de la coupe de la CAF, emportée, devant leurs propres supporters, sur le score de 4 buts à 2 grâce à leurs attaquants attitrés : Bakary Coulibaly et Ousmane Bagayoko (un doublé chacun). Pourtant, la confrontation a mal débuté pour les locaux, cueillis à froid suite à une réalisation égyptienne dès la 8e minute. Plus volontaires, les joueurs du Stade malien ne doutent pas et vont chercher l'égalisation. Mieux encore, ils parviennent à rétablir la marque et prendre l'avantage au score en l'espace de deux minutes (32' et 34') par l'intermédiaire successivement de Bakary Coulibaly et Ousmane Bagayoko. De retour des vestiaires, les Stadistes, décidés d'aller au bout de leur rêve, corsent la mise à la 53e minute par l'entremise de ce poison de Coulibaly. Malgré la réduction du score par l'Ivoirien Zeka (63') donnant ainsi un brin d'espoir aux Egyptiens, le club malien parviendra à inscrire le but du KO signé Bagayoko (75'). Le Stade malien propulse du coup le football local à sa première finale continentale des clubs depuis 1966. Les Stadistes tenteront à cette occasion de remporter le sacre que la population locale attend depuis des années. C'est dire combien la mission des Sétifiens s'annonce difficile. Ces derniers cependant ne l'entendront pas de cette oreille ; ils veulent grossir leur palmarès avec une seconde consécration continentale. L'ESS compte un seul titre africain des clubs champions (actuellement Champion's league) remporté en 1988 grâce à la « génération d'or » des Bernaoui, Adjissa, Adjas, Osmani, Zorgane, Serrar… pour ne citer que ceux-là.