"Sans l'Algérie il ne peut pas y avoir de dialogue dans l'espace euroméditerranéen", a déclaré M. Claret à l'APS, à l'occasion d'une réunion préparatoire au "Forum Anna Lindh 2013" prévu début avril à Marseille (France). Il a relevé que le fait d'organiser cette réunion à Alger sous le thème: "Migration et les nouvelles perspectives sur la diversité culturelle en Méditerranée", prouve "le rôle et l'engagement" de l'Algérie dans le dialogue euroméditerranéen. Il a précisé que cette rencontre préparatoire à pour objectif de voir comment les "migrants" du sud du bassin méditerranéen vivant en Europe "peuvent contribuer à établir des liens entre les deux rives, à se comprendre, à se connaître mieux et à vivre ensemble". "Je pense que c'est une grande opportunité pour faire face aux défis et tirer profit des expériences très positives de participation de ces migrants dans la vie culturelle, politique et sociale européenne", a-t-il dit, ajoutant que ces expériences vont être échangées à l'occasion de cette réunion "pour voir comment la fondation Anna Lindh peut contribuer à les développer". Il a indiqué qu'il s'attend, également, "à ce qu'il y ait des propositions qui servent la fondation pour développer mieux son travail en vue de promouvoir le dialogue interculturel" et à ce qu'elle "débouche aussi sur des propositions qui arrivent aux institutions de la région pour qu'elles prennent les mesures nécessaires pour faciliter la mobilité des personnes". En prévision du "Forum Anna Lindh 2013", la fondation a initié différentes réunions préparatoires, telles que celles tenues à Istanbul (Turquie) sur le thème de "Jeunesse", à Casablanca (Maroc) : "Femmes", Palerme (Italie) et Barcelone (Espagne): "Média et perception", et Luxembourg : "Jeunes activistes". L'objectif est de "contribuer à la formulation, au développement et à la réalisation du programme Forum Anna Lindh 2013 à Marseille, en articulant la perspective de la diversité aux défis sociaux, culturels, économiques et politiques du contexte euroméditerranéen". De son coté le président du réseau algérien NADA, M. Abderrahmane Aârar, qui participe à cette réunion de trois jours, a plaidé pour un "dialogue sincère" entre les différents acteurs des deux rives de la Méditerranée et pour "aller vers des solutions" en donnant notamment un "rôle important pour le citoyen migrant et protéger ses droits.