Le Sud algérien est un carrefour incontournable pour la promotion du tourisme saharien et le Sahara reste la destination privilégiée des étrangers, en particulier les Français. C'est pour cette raison que le prochain Salon international du tourisme et des voyages (Sitev) sera consacré à ce type de tourisme. Mohamed Benelhadj, directeur général de l'Office national du tourisme (ONT), a déclaré que ce produit est « très prometteur pour l'économie nationale. Il offre un environnement culturel authentique et de superbes paysages, très prisés par les touristes étrangers, notamment les Européens qui recherchent la quiétude et la contemplation ». « Les régions sahariennes, a-t-il ajouté, sont caractérisées par leurs ksour, les mausolées de leurs saints patrons, leurs sites historiques et religieux et de nombreux vestiges remontant à la préhistoire. » Les touristes qui ont déjà visité le Grand Sud affirment en majorité qu'ils ont besoin d'y revenir régulièrement afin de s'y ressourcer, de se retremper dans sa lumière bien particulière, où la notion du temps qui passe n'a plus de signification. En effet, le Sahara offre un terrain propice pour mieux se connaître, de plus, en admirant la vue, on oublie le stress de la vie quotidienne. Mais pour réussir à s'imposer, il faut passer du discours, de la stratégie et des plans de développement à l'opérationnel. Le résultat escompté est un positionnement graduel de la destination par rapport aux autres concurrents du bassin méditerranéen. Dans le processus de mise en œuvre du Schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT), deux étapes sont identifiées. L'étape 2008-2015 qui correspond à la phase d'amorçage de la stratégie par la réunion progressive des conditions de développement en termes de pré-requis organisationnels, de mise à niveau, de formation et de perfectionnement des ressources humaines. L'étape 2015-2025 qui correspond à l'étape de consolidation des actions entreprises dans la construction de la destination « Algérie ». L'Algérie peut appuyer sa mise en scène touristique sur ses nombreuses fêtes traditionnelles. Ces fêtes sont également des supports possibles à la valorisation d'un tourisme religieux ou de mémoire. Mais il convient également de créer à partir de fêtes, comme celle du tapis à Ghardaïa, de véritables événements internationaux porteurs d'image positive et d'importante fréquentation.