L'hôtel Mehdi à Staouéli abrite, depuis hier, un stage d'instructeurs sous l'égide de la Confédération africaine de football (CAF). A priori, la tenue de ce regroupement, dirigé par un instructeur CAF, a été entourée d'un secret absolu. A priori, n'ont été informés (par qui ?) de la tenue de ce stage que les initiés, proches de la direction technique nationale de l'arbitrage (DTNA). Sinon, comment expliquer qu'un homme comme Mohamed Hansal (qu'on ne présente plus, ce serait lui faire injure) ne figure pas sur cette liste réduite ? L'intéressé a appris la tenue de stage par oui-dire. Bien sûr, il a vite fait de prendre langue avec le secrétaire général de la FAF, Mourad Bouchemla (c'était hier après-midi), qui lui a confirmé l'information. Mohamed Hansal, qui collabore avec la DTNA comme contrôleur d'arbitre, aurait voulu que cette structure lui offre cette possibilité de prendre part à ce stage et de décrocher le diplôme d'instructeur CAF qu'il mérite amplement. Même après sa retraite d'arbitre, il demeure une légende vivante de l'arbitrage algérien qu'il a honoré sur tous les continents. Il a fait deux Mondiaux juniors et une Coupe du monde séniors. Comme de nombreux autres collègues qui ont écrit les plus belles pages de l'arbitrage algérien, quand ce dernier n'était pas encore l'otage des corrupteurs et magouilleurs, Mohamed Hansal a envie de crier sa colère contre ceux « qui n'ont que du mépris pour les loyaux serviteurs de l'arbitrage et du football. Si on ne veut plus de nous, qu'on nous le dise une fois pour toutes. On ne dérangera plus personne », conclut celui qui reste le modèle des générations de referees.