« Cette rencontre nous fait découvrir l'apport - à la culture islamique - de ceux qui nous ont précédés », a rappelé le ministre des Affaires religieuses, M. Ghoulem Allah Bouabdellah, dans son allocution d'ouverture, hier (samedi), de la 10ème édition du moussim du cheikh Belameche de Tindouf. « Nous encourageons les jeunes qui répandent cette culture en s'appuyant sur les hommes du savoir et nous souhaitons que cela se fasse à travers tout le pays », a-t-il ajouté en précisant que c'est grâce à elle que le colonialisme qui est parvenu à conquérir les terres et les biens n'a pas pu avoir raison de l'esprit. Le moussim, cette année, comporte en son programme un colloque maghrébin sur la zaouïa et la jurisprudence ainsi que des journées de chant religieux (El inchad eddini). La manifestation, qui a débuté dans la matinée par une visite de la vieille mosquée et du mausolée du cheikh Belameche, enregistre la participation de plus d'une vingtaine d'universitaires dont ceux de la Mauritanie et le ténor syrien. Le ministre de la République arabe sahraouie, qui a pris part à la cérémonie d'ouverture, a, dans son discours, tenu à rendre hommage à la Révolution algérienne. M. Ghoulem Allah ne s'est pas empêché de parler du match capital de la veille (Egypte-Algérie) en déclarant que les buts d'une compétition doivent être le savoir et l'édification et non la confrontation stérile.