L'étude du schéma directeur routier de l'agglomération de Chlef a été officiellement lancée, jeudi dernier, au cours d'une séance de travail présidée par le wali, en présence d'un bureau d'études spécialisé, des services techniques concernés, dont la DTP, la DUC et la direction des transports, ainsi que le Président de l'APC de Chlef. Le Chef de l'exécutif a souligné l'importance de cette opération qui vise à désengorger la ville en intégrant également les besoins des deux villes nouvelles en construction à la périphérie et des anciennes cités d'habitation réalisées suite au séisme de 1980. Selon une source proche du dossier, les experts devront d'abord étudier l'état des lieux avant de situer et déterminer les actions à mettre en œuvre à court, moyen et long termes. On parle déjà d'une nouvelle voie d'évitement à l'Ouest de la ville, qui desservira les deux villes nouvelles et les localités d'El Hassania et de Lala Aouda. Rappelons qu'un passage identique est en cours de réalisation à l'est de l'agglomération, il relie l'autoroute et la RN4 au nord de la wilaya, d'une part, et à l'aéroport international Aboubakr-Belkaïd et les quartiers périphériques, d'autre part. De même, il est prévu l'aménagement de voies secondaires pour faciliter la jonction entre le centre-ville et les cités environnantes et vice versa. Il faut dire que ces ouvrages ont été rendus nécessaires par le problème récurrent de circulation que connaît ce grand carrefour régional et national qui accueille pas moins de 50 000 véhicules par jour, selon des estimations officielles. La plupart de ces voitures convergent vers le chef-lieu de wilaya où sont concentrés tous les services publics ainsi que les sièges des organismes et entreprises de la région. Pour le nord de la wilaya, par exemple, les usagers sont obligés d'emprunter l'unique pont datant de l'ère coloniale avec son lot d'embouteillages et de longues attentes. La trémie réalisée à la sortie de cet ouvrage n'a pas eu l'effet escompté puisqu'elle est constamment encombrée sur les bretelles. De même, la mise en service du tronçon de l'autoroute, qui passe par le sud de la ville, n'a pas permis de canaliser le flux important de véhicules dont un nombre non négligeable continue à utiliser la RN4 faute de services, comme les stations de carburants et les relais routiers.