Beaucoup de personnes qui avaient bénéficié de logements dans le cadre du social locatif sont venues attendre la remise des clefs par les agents de l'OPGI. Ces derniers, peu nombreux, avaient du mal à satisfaire rapidement les attributaires puisque des réserves ici et là ont été relevées par certains locataires que l'entreprise chinoise de réalisation s'engageait à lever. Que ce soit au niveau des lieudits 180, 500, au niveau de la route d'Alger ou à la cité Mimouni Mansour (ex-Zaaroura) pour les 200 logements, les appartements sont agréablement conçus et disposent de toutes les commodités bien que des travaux d'aménagements extérieurs n'ont pas encore été achevés en certains endroits. Au fil du temps qui passe, des youyous stridents fusaient des appartements et la liesse n'avait d'égale que les longues années passées à attendre un toit décent. Au-delà de cette opération, subsiste celle devant permettre le relogement, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, de 250 familles qui résident dans le bidonville de «Oued-Ettolba». Celle-ci sera entamée la semaine prochaine mais les gens piaffent d'impatience pour sortir de ces ghettos recensés depuis 2007.