Le ministre a été soumis à un véritable marathon à l'issue duquel il s'est montré satisfait de la modernisation de ces structures toutes reconverties à l'utilisation de l'outil informatique et de l'amélioration de l'accueil du public et particulièrement des jeunes en recherche d'emploi. A propos des 9,1 % de chômeurs présents dans la wilaya de Biskra, il a déclaré que ce taux était bien en deçà du chiffre national et que Biskra avait des potentialités pour résorber le chômage des jeunes. Des jeunes qui rechignent, a-t-il ajouté, à s'impliquer dans les métiers agricoles et ceux du bâtiment ; des secteurs manquant cruellement de main-d'œuvre. Autres escales au programme de la délégation ministérielle, la visite d'un centre d'apprentissage et de formation professionnels, sis à El Alia, où il a assuré les jeunes stagiaires du soutien total de l'Etat. Au retour de cette commune située à 10 km de Biskra, l'hôte de la reine des Ziban a fait un crochet par la zone industrielle où est implantée la Tifib, entreprise de tissage et de fabrication de tissus de toutes sortes. Il a fait un tour dans les ateliers de cette dernière et s'est entretenu avec les travailleurs. Il a ensuite assisté à l'ouverture officielle de la seconde édition du Salon de la datte et de ses produits dérivés, organisé par la direction du tourisme et de l'artisanat de Biskra. Une visite réglée comme du papier à musique, peut-on dire. Cependant, une anicroche est à relever. En sortant du siège de l'Anem de la zone ouest de Biskra, le ministre a été interpellé par un chômeur d'une trentaine d'années qui s'est mis à crier avec une voix désespérée, au milieu d'une foule de curieux et de badauds, disant qu'il n'avait pas de travail depuis des mois, qu'il était père de famille et que les arcanes des administrations était impénétrables pour lui. Il a été sommé de se taire et la délégation ministérielle a poursuivi sa route sans avoir remarqué sa présence.