Le tribunal criminel siégeant à la cour de Boumerdès a prononcé, par contumace, des peines à perpétuité à l'encontre de quatre terroristes pour « adhésion à groupe terroriste armé et homicide volontaire avec préméditation ». Il s'agit des dénommés H. Brahim, Z. Aïssa, Y. Saïf Eddine et K. Ahmed, qui activaient dans les rangs de seriat Bordj Menaïel, affiliée à katibat El Arkam de l'ex-GSPC. Jugé dans la même affaire, A. Mounir a été condamné à cinq ans de prison ferme pour le chef d'inculpation d'« appartenance à groupe terroriste armé et tentative d'homicide volontaire avec préméditation ». On a noté dans cette affaire la présence au banc des accusés d'une femme, L. Naïma, une proche de A. Mounir. Arrêtée fin 2008, L. Naïma est accusée d'avoir « des liens avec les groupes de l'ex-GSPC et d'être complice de A. Mounir ». Des accusations qu'elle a niées lors de l'audience. Le procureur a demandé l'application de la loi à son encontre, mais le juge a prononcé son acquittement. Les deux autres accusés ont également été acquittés. Il s'agit de A. Djillali, le père de A. Mounir, et A. C. Brahim, poursuivis pour « non-dénonciation de groupe terroriste ». Avant-hier, le même tribunal a condamné par contumace six terroristes natifs de Boudouaou. Dans ladite affaire, le tribunal a acquitté un ex-terroriste (K. Abdellah) qui s'est rendu au début de l'année en cours aux forces de sécurité après avoir passé six mois dans les maquis de la région. Ce denier était poursuivi pour « création de groupe armé et homicide volontaire avec préméditation ».