Plus original, et aussi plus tentant… Sans grande surprise, les Etats-Unis et l'Angleterre monopolisent les dix premières places de ce top 100. En tête, Harvard University, Harvard Business School, Standford, University of California et Columbia University. L'université anglaise Oxford arrive en sixième position avant le MIT (Massachusetts Institute of Technology), puis NYU et à nouveau une britannique, Cambridge en numéro neuf. La première école française de ce palmarès original, classée quinzième, est l'INSEAD. Cette école privée de management dont l'un de ses campus est implanté à Fontainbleau devance Sciences Po Paris de trois places, presque côte à côte avec Polytechnique (20e). Au total, seules 8 universités sont dans le classement et se situent en Ile-de-France pour la majorité. HEC Paris est à la 23e place et l'Université de Paris à la 32e. En vérité, il n'existe aucune méthodologie pour classer parfaitement les écoles, l'importance de ces classements dépend surtout de nos projets d'avenir. Par exemple, cette étude a été réalisée avec un échantillon de 70 000 millionnaires issus de plus de 200 pays. Cela ne veut pas dire que vous devez forcément suivre leur parcours pour être millionnaire. Certes, Harvard ou Stanford essayent de prouver le contraire. En réalité, l'école ou le métier, quel est le plus important ? L'ingénierie, la recherche, le master of business administration (MBA), le droit, la comptabilité et la finance sont les domaines les plus représentés dans le monde des millionnaires. Un top 10 des pays dont les universités figurent dans le top 500 a également été publié par Times Higher Education. La France loupe le podium de peu. Elle arrive en quatrième position derrière les Etats-Unis (toujours), la Grande-Bretagne et le Canada. L'Inde se hisse cinquième, suivie par l'Allemagne, l'Italie, la Chine, la Russie et la Suisse. Parmi les diplômes les plus populaires que possèdent les millionnaires, ingénieurs, MBA (Master of business administration) et droit demeurent les plus prisés, d'après les informations publiées par Times Higher Education. Suivent l'économie, le commerce, la comptabilité, la finance et la politique. Reste que selon Oliver Williams, analyste pour WealthInsight, «curieusement, quelques-uns de ces diplômes sont détournés de leurs objectifs premiers. Beaucoup de diplômés d'écoles d'ingénieurs, par exemple, n'exercent pas dans ce domaine mais deviennent entrepreneurs. Le même phénomène concerne les diplômés en droit ou en politique. Ils ne doivent pas leur fortune à la pratique de leur profession mais à leur ascension dans le secteur des finances». L'analyste du Wealth Insight remarque donc que «la plupart des ingénieurs diplômés, par exemple, ne sont pas ingénieurs mais entrepreneurs. La même chose vaut pour le droit et la politique, la plupart de ces diplômés doivent leur fortune non pas à la pratique de ces professions, mais en gravissant les échelons du secteur des services financiers.» A défaut, les étudiants peuvent choisir leur fac en fonction de leur beauté (voir photos !), ça compte aussi !