Les robinets à sec à Sidi Khaled et Ouled Djellel Des dizaines d'habitants de plusieurs quartiers populaires de Sidi Khaled, commune située à 120 km au sud-ouest de Biskra, se sont rassemblés, avant-hier, sur la voie publique, paralysant la circulation routière, pour se plaindre de l'absence d'eau dans les robinets de leurs habitations «depuis plus de 3 mois». Palliant à ce calvaire en ayant recours aux colporteurs d'eau qu'ils payent rubis sur l'ongle pour une eau à la qualité douteuse, selon eux, ils demandent aux responsables du secteur de hydraulique et de l'APC de lancer dans les plus délais les procédures légales et les autorisations administratives pour rénover le réseau de distribution de l'AEP de leurs cités et réhabiliter les points d'eau, inexploitables pour le moment, en les équipant de pompes et ainsi alimenter leurs foyers en eau potable. Pour les mêmes raisons, les habitants de certains quartiers d'Ouled Djellel, seconde commune de la wilaya en termes de densité démographique, chef-lieu de daïra, distante de Biskra de 100 km, ont eu recours au même procédé pour dénoncer le manque d'eau potable dans les robinets de leurs maisons. Une situation difficile qu'ils endurent depuis des jours, ont-ils scandé, sans que les responsables locaux ne réagissent concrètement pour atténuer leurs difficiles conditions de vie.
Action pour le patrimoine architectural de Lichana Al'initiative d'un collectif de jeunes de la commune de Lichana, située à 30 km au sud-ouest de Biskra et théâtre de l'historique bataille de Zaâtcha, l'ancienne mosquée Sidi Saâda, laquelle est implantée au cœur du vieux ksar est en train de retrouver une seconde jeunesse, peut-on constater. Affiliés à l'association des Oulémas musulmans et à l'association Tawaffek ijtimaai, ces bénévoles, manifestement soucieux de préserver le patrimoine historique et architectural de leur région, ont tracé une série d'actions pour réhabiliter des constructions anciennes et leur redonner vie. La semaine dernière, ils ont nettoyé et procédé à des travaux de maçonnerie pour que cette mosquée retrouve une physionomie digne de son histoire, a confié l'un d'entre eux. La mosquée Sidi Saâda est un ancien lieu de culte musulman s'etendant sur 300 m². Elle a été bâtie sur les ruines d'un temple romain vers 1200, du temps de la dynastie des Beni Mozni et rénovée par les Turcs, qui l'ont dotée de poutrelles aux styles reconnaissables. Le prochain week-end, les initiateurs de ce projet de préservation du patrimoine local vont se réunir de nouveau pour déblayer la route y menant. Ils invitent la population à venir donner un coup de main et admirer la beauté architecturale de la mosquée Sidi Saâda, dont les alentours, il faut le noter, étaient devenus un lieu mal famé, enlaidi par les détritus de tous genres et les bâtisses en état de délabrement avancé. Une action à saluer.