-Sahara Occidental : Le ministre finlandais des Affaires étrangères, Erkki Tuomioja, a affirmé, hier à Alger, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. «Notre position vis-à-vis de la question du Sahara occidental est la même que celle de l'Algérie. Nous soutenons le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et nous sommes prêts à adhérer à toutes les solutions qui sont acceptées librement par le peuple sahraoui», a indiqué M. Tuomioja lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Il a souligné l'importance d'une «créativité» dans les taches de la diplomatie pour aboutir à des solutions à la question sahraouie, en reconnaissant l'existence d'une volonté politique dans ce sens. M. Tuomioja a tenu à réaffirmer que le soutien de la Finlande à l'autodétermination du peuple sahraoui est «clair». -Tunisie : Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est arrivé hier à Tunis pour une visite surprise destinée à montrer le soutien des Etats-Unis à la transition démocratique dans le pays précurseur des Printemps arabes. Aussitôt après son arrivée, M. Kerry s'est entretenu avec le président de la République, Moncef Marzouki, puis avec le nouveau Premier ministre, Mehdi Jomaâ. «J'avais vraiment hâte de venir. Nous sommes très impressionnés par les pas que vous avez faits, par l'approche rationnelle, réfléchie de la transition. Félicitations pour la Constitution, qui est un grand pas. Et nous avons vraiment hâte de voir le processus électoral», a dit M. Kerry à M. Marzouki. La courte visite du responsable américain vise à montrer «le soutien continu des Etats-Unis au peuple et au gouvernement tunisiens» et à discuter avec les dirigeants tunisiens «des progrès de la transition démocratique en Tunisie», a indiqué la porte-parole du département d'Etat américain, Jen Psaki. -Ukraine : Le retour à la violence en Ukraine est le «résultat» de la politique des Occidentaux qui ont encouragé l'escalade, a fustigé hier la diplomatie russe. «Ce qui se produit actuellement est le résultat direct de la politique de complaisance des hommes politiques occidentaux et des structures européennes qui, depuis le début de la crise, ferment les yeux sur les actes agressifs des forces radicales en Ukraine, encourageant de fait l'escalade et les provocations envers le pouvoir légal», a estimé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Des heurts, les premiers depuis ceux de la fin janvier qui avaient fait quatre morts et plus de 500 blessés, ont éclaté mardi à Kiev entre manifestants et policiers anti-émeute près du parlement ukrainien, qui devait examiner une réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs présidentiels. -Soudan-Sud : Les rebelles sud-soudanais ont lancé hier une vaste offensive pour reprendre la ville stratégique de Malakal aux forces gouvernementales, faisant voler en éclats le cessez-le-feu signé laborieusement fin janvier par les belligérants. L'offensive que, dès lundi, l'armée sud-soudanaise disait craindre, a débuté hier et semble la plus sérieuse violation de la trêve signé entre le gouvernement de Juba et les rebelles regroupés derrière le vice-président Riek Machar. Hier après-midi, des coups de feu retentissaient toujours et il était difficile de dire qui contrôlait effectivement la ville, capitale de l'Etat pétrolier du Haut-Nil (nord-est). «Les combats sont très intenses. Il y a des combats à la périphérie de la ville. C'est une très grande attaque, coordonnée», avait indiqué une source humanitaire hier matin, ajoutant que des avions de combat survolaient la zone pour couvrir les forces pro-gouvernementales.