L'infrastructure de transport urbain est, le moins qu'on puise dire, dépassée, sachant que les différentes stations de bus ne sont pas dotées des conditions d'accueil idoines. Il en est ainsi également de la gare routière qui draine quotidiennement un nombre impressionnant d'usagers. En fait, le cas de la gare routière de Sidi Brahim n'est pas isolé. Pratiquement toutes les stations urbaines sont dans un piteux état et ne répondent plus aux besoins de la ville. L'exemple de Kouche Noureddine et Souidani Boudjemaâ, pour ne citer que celles-là, est édifiant sur le fait que les structures de transport sont totalement dépassées. Archaïques, exigües, et insalubres, les stations de la ville sont restées en marge du boom extraordinaire qu'a connu le secteur des transports à la faveur de son ouverture au privé. Le parc roulant a pris de l'envergure sans pour autant être suivi du développement et de la modernisation des équipements. Les lignes ouvertes après l'injection d'un nombre conséquent de bus se sont avérées saturées à cause des contraintes liées aux stations. La problématique que posent ces stations urbaines a été à maintes fois posée sans qu'une solution de fond n'ait été pour autant proposée. Celle-ci existe pourtant, pour peu que la commune appréhende l'aspect organisationnel du problème.