-Comment voyez-vous l'engagement des étudiants au sein d'Est Solidarité aux Etrangers? C'est un engagement volontaire. Ces étudiants sont tout simplement convaincus de pouvoir aider les autres en apportant leurs connaissances et leur savoir. Et cette aide peut souvent prendre des facettes inattendues. Prenez par exemple le cas d'Holy, elle est dans la comptabilité et, en tant que trésorière de l'association, elle va faire un travail énorme. Quant à Vincent, dessiner des affiches est aussi très important. Enfin, c'est toujours agréable mais, hélas, rare de voir des étudiants s'engager dans des associations plutôt combatives telle qu'Est Solidarité aux Etrangers, l'immigration étant le dossier noir de l'Europe. -Outre leur apport à l'association, que peut apporter cette dernière à son tour aux étudiants? Déjà, entre la théorie et la pratique, il y a tout un monde. Je parle de la thématique de notre association : défendre les droits de l'homme en général, et ceux des étrangers en particulier, peut leur être bénéfique, l'association étant un peu la pratique de ce qu'ils ont étudié à l'université. C'est pourquoi j'invite les étudiants à se rapprocher d'associations. C'est pour mieux connaître la société sur le terrain. Les associations permettent de ne pas être en décalage avec la société. Les associations apportent donc un complément à ce qui a été étudié sur les bancs des écoles et des universités, surtout quand la pratique dépasse souvent la théorie.