L'année 2009 a été marquée par la persistance de la crise financière internationale qui s'est traduite par la hausse du nombre de banques régionales ayant fait faillite aux Etats-Unis. Le nombre a atteint les 140, contre 25 en 2008. Le seuil des 100 faillites en un an n'avait pas été dépassé depuis 1992, lors de la crise des « Savings and loans » des caisses d'épargne américaines. Cette année-là, 181 établissements avaient été fermés. Les faillites se poursuivent et se ressemblent. Rien que pour la semaine dernière, sept banques ont mis la clé sous le paillasson. Il s'agit de la banque RockBridge Commercial Bank d'Atlanta (Géorgie, sud-est), fermée vendredi dernier. Le 5 décembre, les autorités américaines ont annoncé six faillites bancaires, portant à 130 le nombre de fermetures d'établissements depuis le début de l'année. La crise financière internationale, née d'un dérèglement de la planète financière mondiale des suites de la crise des subprimes (crédits hypothécaires), s'est traduite en Algérie par une baisse sensible des recettes du pays. L'année 2009 a été caractérisée donc par le recul net des recettes pétrolières de l'Algérie, une situation générée par l'effondrement des cours de pétrole sur les marchés internationaux. La Société publique des hydrocarbures, Sonatrach, n'a pu engranger, comme recettes d'hydrocarbures, que 31 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de cette année, un chiffre d'affaires qui englobe à la fois les recettes pétrolières et gazières du pays. Il est en nette baisse par rapport à la même période de l'année précédente où il était de l'ordre de 63 milliards de dollars. C'est-à-dire que la baisse des recettes de l'Algérie a dépassé les 50% en comparaison avec l'année 2008. L'objectif fixé par Sonatrach est celui d'atteindre, à la fin de l'année, un chiffre de 40 milliards de dollars.
