Après les remous traversés par le secteur de l'éducation à travers le pays au début de l'année scolaire, notamment à Tizi Ouzou, le bureau de wilaya de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) révèle, qu'à ce jour, les situations financières ne sont toujours pas assainies. « Rien n'est réglé, la quasi-totalité des situations sont suspendues. Les différents rappels, salaires impayés, allocations familiales, échelons, heures supplémentaires et la prime de la femme au foyer… », lit-on dans une déclaration remise à notre rédaction. De ce fait, « les promesses et les chiffres avancés par le directeur de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou sont restées lettre morte », déclare Aomar Leslous, secrétaire de wilaya à l'Unpef. Et ce, en dépit des engagements que le directeur avait pris devant le ministre de tutelle, M. Benbouzid, lors de la visite effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou en septembre dernier. En effet, le directeur de l'éducation avait, rappelons-le, affirmé au cours de la présentation de son secteur que « que toutes les indemnités en question ont été versées ». Ce que le syndicaliste infirme : « J'ai reçu dans mon bureau des travailleurs qui n'ont pas perçu leur salaire depuis deux ans, quinze mois pour d'autres. »