Mohamed Seghir Kara, ministre du Tourisme, a reçu récemment au siège de son département ministériel l'ambassadeur des Emirats arabes unis. Les entretiens ont porté sur la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme. Une invitation officielle a été remise au ministre pour assister au 2e Festival des civilisations et cultures des peuples des déserts du monde qui sera organisé par la Fondation Déserts du monde et le prix international Zayed de l'environnement du 16 au 22 avril 2005 à Dubaï. Cette importante manifestation verra la présence de personnalités du monde entier, notamment des chefs d'Etat, des leaders politiques, des ministres ainsi que de hauts responsables d'organisations internationales. Sans être une destination touristique classique, le pays a toujours accueilli ses visiteurs selon des traditions hospitalières ancestrales qui sont aujourd'hui épaulées par une infrastructure de première classe. Il organise le Salon de Dubaï, manifestation qui a une dimension internationale aussi prisée que le World Travel Market de Londres ou la « Bourse internationale de tourisme de Berlin. L'Office national du tourisme (ONT), qui représente l'Algérie, participe comme chaque année à cette manifestation, programmée du 3 au 6 mai 2005. M.Tir, DG de l'ONT, nous a affirmé que l'objectif de cette représentation est de « faire connaître notre pays, car le salon est un carrefour international et la manifestation la plus importante d'Asie. Il s'agit aussi de promouvoir l'investissement. » Dubaï est en train de devenir une destination touristique très prisée par les Européens et par les touristes fortunés du Moyen-Orient. L'objectif de 15 millions de visiteurs étrangers en 2010 le placerait au rang des 15 principaux pays touristiques du monde, loin devant Cuba et la République dominicaine. L'ONT participera également au Salon de Berlin et à celui de Paris avec comme objectif principal de promouvoir davantage la destination Algérie et faire du charme au potentiel investisseur. Après des années d'isolement, dues à la période critique qu'a traversée notre pays, le tourisme veut décrocher une part du marché dans le bassin méditérranéen.