Son montant avoisine les 128 milliards de centimes, dont 53,9 milliards ont été réservés pour le chapitre fonctionnement et 74,6 milliards cts pour le volet équipement et investissement. Les membres de la commission des finances de l'Assemblée ont fait ressortir une augmentation de 4,9 milliards de centimes du budget comparativement à celui de l'année dernière. Ce qui reste insuffisant par rapport aux efforts entrepris en matière d'investissement au niveau local. Plus de 84% des recettes de la wilaya, soit plus de 100 milliards de centimes, proviennent de la taxe d'activité professionnelle. Les membres de la commission précitée ont également fait état d'une légère baisse des revenus de la localité des biens immobiliers et mobiliers en raison de la «non location» de certains locaux commerciaux et les litiges opposant leurs propriétaires à des tiers. Il a été constaté aussi les dépenses du volet de fonctionnement de l'année 2014 ont connu une hausse de 49 millions de dinars (MDA) par rapport au montant qui lui est réservée au début. Cette fois, les élus de l'APW on réservé une montant de 35 MDA pour la dotation de 58 annexes d'état civil des 32 communes de la wilaya en équipements nécessaires et leur raccordement au réseau informatique. Le secteur de l'éducation a bénéficié d'une cagnotte de 56 MDA pour l'installation de chauffages à gaz au niveau de 100 écoles primaires. La commission a consacré une somme de 23 MDA pour l'aménagement et l'équipement des services de l'administration publique de 13 communes afin d'améliorer les conditions d'accueil des citoyens. Outre les subventions, 135 MDA sont dégagés pour répondre aux besoins les plus urgents des localités de la wilaya, tels que le revêtement des routes, l'installation de l'éclairage, le raccordement au réseau d'assainissement et de gaz de ville…etc. Cependant, le budget en question n'a pas été réparti en fonction des besoins et des spécificités de chaque commune. Les communes «riches» comme Boumerdès qui dispose dans ses caisses de 99 milliards cts qui tardent à être consommés est reléguée à la même enseigne que les localités «pauvres» à l'instar d'Afir, Boudouaou El Bahri et Sidi Daoud. D'aucuns soutiennent qu'il n'est tout de même pas normal que Kedarra qui ne dispose d'aucune ressource bénéficie de la même subvention que la commune du chef-lieu de wilaya.