Des représentants du ministre de la Justice ont supervisé, dimanche, l'installation des présidents et procureurs généraux des Cours de justice des wilayas d'Oran, Mostaganem, Mascara, Sidi Bel- Abbès et Tissemsilt, dans le cadre du mouvement partiel effectué par le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, M. Abdelmadjid Tebboune, la semaine dernière. A Oran, le président de la Cour suprême, M. Mamouni Tahar, représentant le ministre de la Justice, a présidé la cérémonie d'installation du président de la Cour d'Oran, M. Bouterfas Djillali. Le ministre de la Justice, M. Lotfi Boudjemâa, dans une allocution lue par son représentant, le président de la Cour suprême, M. Mamouni Tahar, en présence du wali d'Oran, M. Samir Chibani, et de la famille judiciaire, a déclaré que «cette installation s'inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les instances judiciaires avec des compétences ayant une expérience judiciaire reconnue en gestion». Il a également appelé à «intensifier les efforts pour promouvoir et moraliser le travail judiciaire, en conformité avec les instructions du président de la République, qui, lors de l'ouverture de l'année judiciaire, a insisté sur l'engagement des membres du secteur de la justice à respecter leurs obligations éthiques et professionnelles et à prendre conscience de la responsabilité qui leur incombe pour établir l'Etat de droit». Le ministre a souligné que «ce mouvement judiciaire s'inscrit dans une dynamique de renouvellement des énergies et des capacités, dans le but d'améliorer la justice, en garantissant un système judiciaire indépendant, intègre et efficace, sous l'autorité de la loi, en instaurant la confiance et la sécurité des personnes et des biens, tout en stimulant le développement social et économique, encourageant les investissements, consolidant la stabilité et renforçant la justice sociale, garante des droits du citoyen». Il a rappelé que «la révision constitutionnelle de 2020 a renforcé la position du pouvoir judiciaire et répondu aux exigences nationales, s'inscrivant dans l'évolution et l'intégration des institutions de l'Etat, assurant stabilité, force et efficacité», précisant que «son département ministériel œuvre actuellement à faire de la justice un système numérique complet pour en faire un système judiciaire moderne, de proximité, opérant selon des normes de qualité».