L'épicentre de ce séisme, d'une puissance assez importante pour être ressenti à des kilomètres à la ronde, a été localisé à 4 km au nord de Chebli, dans la wilaya de Blida. Si aucun dégât n'a été enregistré par la Protection civile, les citoyens, pris de peur, ont cédé à l'affolement. «Ce séisme n'a fait ni victime ni dégât, hormis des scènes de panique parmi la population», affirme ainsi le centre de coordination scientifique de la direction locale de la Protection civile, cité par l'APS. «Les habitants de la wilaya ont ressenti la secousse tellurique, d'où les scènes de peur et de panique parmi les citoyens», est-il ajouté. Les seuls dégâts mineurs causés par ce tremblement de terre sont des «fissures constatées dans des vieilles bâtisses», précise-t-on. Quelques minutes après cette première secousse, à 12h12, un autre tremblement de terre, de magnitude 3,7 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré par le Craag. Mais son épicentre était cette fois localisé à 4 km au nord-ouest de Hammam Melouane, dans la même wilaya. Un peu moins d'une heure plus tard, à 13h09, une autre secousse tellurique, de moindre intensité, est une nouvelle fois signalée dans le même rayon géographique ; de magnitude 2,9, elle a été localisée à 2 km au nord-est de Hammam Melouane, affirme le Craag. Cette même localité avait enregistré une secousse tellurique d'une magnitude de 3,6 pas plus tard que mardi dernier. Mais le tremblement de terre dont les habitants de cette ville gardent un traumatisme est celui qui a secoué la région en juillet 2013 : d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter, il avait fait plusieurs blessés suite à des mouvements de panique. De nombreuses habitations et édifices avaient été endommagés, faisant des centaines de sinistrés. Mais le Craag rassure : ces secousses «mineures» entrent dans le cadre «d'une activité sismique normale». «Quand il y a un séisme modéré, il peut parfois générer une activité de répliques, constituées de séismes dont la magnitude est plus basse que le choc principal», explique ainsi à l'APS Mohamed Hamdache, chercheur au Craag. «Ces répliques dureront jusqu'à ce que la région retrouve un état d'équilibre des forces tectoniques. A chaque réplique, il y aura une quantité d'énergie libérée. Avec le temps, toute l'énergie emmagasinée s'estompera et la région reviendra à son état normal», a-t-il conclu.