La reprise des cours a été marquée hier par l'inauguration de nouvelles infrastructures pédagogiques qui renforcent ainsi les structures d'accueil de la wilaya de Sétif, première en la matière à l'échelle nationale. Ainsi, trois nouveaux établissements scolaires dont deux lycées au sud de la wilaya (Boutaleb et Beïda Bordj) respectivement d'une capacité de 600 et 800 places, et un CEM de 600 places à Babors, au nord de la wilaya, ont été inaugurés par le wali. Avec ces nouvelles acquisitions, le nombre de lycées passera à 77 et le celui des établissements du moyen à 200. Inscrits en 2007 dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, ces deux établissements du secondaire sont de véritables joyaux architecturaux. La wilaya vise aussi à doter chaque commune d'un lycée, et dans ce cadre, elle s'apprête à réceptionner six autres : un lycée de 600 places à Aït Tizi (le premier de la commune) et deux de 800 places à Salah Bey et Ouled Adouane (le premier dans la commune) et trois lycées de 1000 places respectivement implantés dans la commune de Sétif (Gaoua, Chouf Lekdad et El Bez). Le palier moyen, qui se taille la part du lion sera, à court terme, renforcé par 17 collèges. Pour absorber les déficits, Tala Ifacène bénéficiera de trois établissements. Les localités de Lemzara (Guidjel), Batha (Aïn Abessa) Ouled Si Lekhel (Beïda Bordj), Kasr El Abtal, Hadra (Béni Oucine), Lehchichia (Mezloug), Taya, Hammam Sokhna, Rasfa, El Hama, Ouled Saber, Tizi N'Bechar, Cherchoura et El Eulma bénéficieront chacune d'un CEM. Notons, par ailleurs, que pas moins de 24 groupes scolaires (primaire) sont en cours de réalisation à travers les quatre coins de la wilaya, laquelle compte déjà 832 écoles primaires. Les nouvelles structures se répercutent sur le taux d'occupation des locaux (TOL) qui passe à 34 élèves dans le secondaire, moins de 40 au niveau du moyen, qui demeure sous pression, et 25 au primaire. Abdelaziz Ghanem, le directeur de l'éduction, qui se réjouit particulièrement de ces réalisations, dira : « Le secteur de l'éduction qui bénéficie de ces nouvelles infrastructures, lesquelles doivent rapprocher l'élève de son établissement et atténuer les effet de la double vacation dans le primaire, et surtout la déperdition scolaire dans les zones déshéritées, doit se réjouir. Ces nouvelles vont, j'en suis convaincu, avoir de l'effet sur le rendement pédagogique. »