Le projet du budget primitif de l'exercice 2010 et le dossier des biens domaniaux de la wilaya de Médéa ont été, il y a quelques jours, au centre des débats de la 4e session de l'APW de Médéa. En effet, les membres de cette assemblée et les membres de l'exécutif de la wilaya ont, sous la présidence du P.APW et du wali passé en revue six points inscrits à l'ordre du jour. Le P/APW s'est attardé essentiellement sur le programme de développement, en particulier les projets importants qui sont en cours de réalisation en ce qui concerne les trois pôles (universitaire, administratif et urbain) implantés à la sortie sud de la commune de Médéa et la nouvelle ville de Boughezoul. Le lancement prochain des travaux de projets stratégiques pour la wilaya tels que le dédoublement de la nationale une (RN1), le nouveau tracé des chemins de fer (Boumedfâa- Boughezoul) et la plaine de Beni Slimane figuraient aussi parmi les sujets traités à L'APW. Toutefois, l'on avait abordé surtout le problème de la cherté et la rareté des matériaux de construction, en particulier le ciment. Un phénomène qui a causé des retards dans l'avancement des travaux en voie d'achèvement et ont mis aussi les entreprises dans un embarras. Par ailleurs, la lecture chiffrée d'un document par le Directeur de l'Administration locale a laissé entendre une évolution des recettes fiscales et l'apport locatif en hausse des biens et propriétés de la Collectivité locale. On voulait aussi à travers cette assemblée répartir les crédits d'une façon équitable, selon l'importance de chaque service pour lui assurer un bon fonctionnement et d'autre part, inculquer une politique d'austérité pour frei,ner la consommation abusive des crédits destinés aux frais de fonctionnement des services administratifs. Lors des débats, les membres de l'APW se sont préoccupés énormément du foncier agricole dans tous les aspects, lenteur des actes administratifs, gaspillage des terres fertiles au profit du béton, etc. Les directeurs de l'exécutif concernés ont voulupour leur part bien éclairer l'assistance sur les tenants et aboutissants de ces dossiers très importants, sans trop convaincre les membres de l'APW qui sont tiraillés quotidiennement par les doléances des attributaires et des bénéficiaires des terres agricoles, en particulier les indus-occupants des ex-domaines autogérés qui sont dans une situation absurde.