Ces insecticides dégagent des odeurs nauséabondes et polluent considérablement l'environnement immédiat des locataires et leurs enfants. En effet, ces insecticides, d'après nos renseignements, de toxicité dangereuse pour la santé publique ont été mis à la disposition de la direction des Services Agricoles (DSA) par l'institut de protection des végétaux (INPV) pour être utilisés dans la lutte antiacridienne et devaient être conservés en dehors du périmètre urbain en raison de leurs fortes odeurs désagréables et de leur nocivité dangereuse pour la santé publique. Il se trouve néanmoins que les responsables concernés n'ont pas trouvé mieux que de les caser dans l'un de leurs vieux entrepôts, situé au cœur de la cité «kaws kozeh» sans se soucier des conséquences qui en découlent. «L'année dernière, a tenu à rappeler le président de l'association du quartier, un incendie s'est déclaré dans cet entrepôt et la situation a failli tourner au drame si ce n'est l'intervention rapide des éléments de la protection civile. Imaginez un instant si les flammes avaient atteint les insecticides». Un autre citoyen du quartier dira à ce propos «moult correspondances ont été adressées aux instances concernées dont les Services Agricoles de Naâma, elles sont toutes restées lettre morte».