Il s'agit de sept Parcs nationaux relavant du ministère de l'Agriculture à savoir El Kala, Chréa, Djurdjura, Belezma, Taza, Gouraya, Tlemcen et le parc culturel du Tassili, a indiqué à la presse Halim Hafir, inspecteur chargé des Parcs nationaux à la DGF en marge d'un atelier sur la gestion des réserves de biosphère dans le monde arabe. Ces parcs totalisent une superficie de 138 335 572 ha, selon la DGF qui précise que l'Algérie possède 8 Parcs nationaux relevant du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et 5 parcs relevant du ministère de la Culture. En janvier prochain, un autre parc national, celui de Theniet El Had (Tissemsilt), devrait être sélectionné par cette organisation onusienne comme réserve de biosphère, selon M. Hafir. La réserve biosphère est une reconnaissance par l'Unesco de zones modèles conciliant la conservation de la biodiversité et le développement durable dans le cadre du programme sur l'homme et la biosphère (MAB). Ces réserves constituent des laboratoires vivants d'étude et de démonstration de la gestion intégrée des terres, de l'eau et de la biodiversité. Elles doivent remplir trois fonctions majeures. Il s'agit de la fonction de conservation des paysages, des écosystèmes et des espèces, de la fonction de développement économique et respectueux des particularités socioculturelles et environnementales et la fonction logistique à travers l'encouragement de la recherche, l'éducation et l'échange d'informations sur les questions locales, nationales et mondiales de conservation et de développement. M. Hafir a indiqué également que les réserves de biodiversité qui étaient limitées à la surface des parcs nationaux seulement ont pu être élargies pour couvrir une superficie plus étendue, citant l'exemple du parc de Chréa (Blida). En septembre 2015, les limites de la réserve de biosphère ont été définies en dehors du Parc national de Chréa.