«Six secteurs, notamment ceux situés hors centre-ville et proches banlieues, sont concernés par cette externalisation de l'activité jusque-là dévolue au service de nettoiement de l'APC du chef-lieu de wilaya», ajoute notre source. Théoriquement, cette tâche sera dévolue aux PME et autres jeunes opérateurs financés par les différents programmes d'aide à l'emploi des jeunes. Tiaret, à l'instar de beaucoup de villes, ploie sous l'effet des décharges sauvages et d'une mauvaise gestion des ordures ménagères. Il existe pourtant un schéma directeur élaboré en ce sens par une précédente équipe, mais le travail bien ficelé n'a pas été suivi d'effet. Le maire, Rabah Boutheldja, s'est justifié par l'incivisme des citoyens : «Car notre parc est mobilisé H24 et on procède jusqu'à deux enlèvements par point quotidiennement.» Pour rappel, le centre d'enfouissement technique intercommunal de Tiaret, qui englobe d'autres collectivités, reçoit jusqu'à 220 tonnes de déchets, tous types confondus, par jour. 60% de cette quantité proviennent de la commune de Tiaret.