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Hygiène : La ville croule sous les immondices
Publié dans El Watan le 28 - 09 - 2008

Il est loisible pour le commun des mortels, l'espace d'un tour, de constater de visu la saleté repoussante qui caractérise ces derniers temps la ville de Tiaret. Même le responsable de l'exécutif en a été amené, en marge de son audition des élus de l'APC, à faire cet amer constat.
Au delà, l'urgence s'est faite sur la nécessité de conjuguer les efforts, de reprendre l'initiative à l'aune d'un schéma directeur d'enlèvement des ordures, établi sous les auspices de la direction de l'Environnement, et infléchir cette situation d'insalubrité qui a mis de facto les autorités sur la sellette. Tancé par le wali, voire même acculé, le maire avait même demandé d'être déchargé et c'est dire l'amplitude des débats qui ont tourné autour de la problématique des enlèvements des ordures dans un chef-lieu ployant sous les immondices et les décharges sauvages, en dépit de l'ouverture d'un centre d'enfouissement technique intercommunal.
Mais alors pourquoi on en est arrivé là ? De l'aveu des pouvoirs publics eux-mêmes, « en plus d'une mauvaise organisation dans la gestion des déchets ménagers par les élus de la commune, sont venues s'ajouter les difficultés financières que rencontre l'EPIC- CET intercommunale ». Le groupement intercommunal, qui devrait prendre en charge les déchets urbains des communes de Tiaret, Sougueur, Mellakou et Ain-Bouchekif, un des cinq centres jusque-là réalisés à Aïn Guesma, « ne dispose pas d'un budget de fonctionnement propre et vient tout dernièrement de voir son règlement intérieur et son statut type validés par le conseil d'administration », dira M. Ghezli, directeur de l'Environnement.
Entre temps, l'absence d'une gestion rationnelle par le service de nettoiement ne pouvait qu'établir ce constat que tout le monde fait aujourd'hui.
Un plan pour la collecte
Notre interlocuteur, qui parle « d'une étude portant schéma directeur pour l'amélioration de la collecte, confiée à un bureau d'études », fait savoir que le centre d'enfouissement a été jusque-là utilisé par l'APC de Tiaret et donc les objectifs sont loin d'être atteints. Pas moins de 90 tonnes/jour de déchets ménagers sont générées à travers les dédales et quartiers de la ville. Certains points de collecte, dans plusieurs quartiers et lotissements, restent mal desservis ce qui, ajoutés aux 136 décharges sauvages recensées, rend la tâche ardue face aux moyens humains, logistiques et même financiers dont dispose les APC. Même le prix de référence de 800 dinars la tonne à verser à l'EPIC reste en deçà des moyens dont dispose la commune.
Le prix de 800 dinars la tonne est sujet à polémique puisque les experts parlent plutôt de 1 700 dinars. En tout les cas, les taxes y afférentes que devront honorer les citoyens ont été fixées par la loi des finances 2002. L'actualisation de ces taxes est d'ailleurs vivement souhaitée. Il faut donc renforcer la solidarité intercommunale, organiser et améliorer la collecte puis lancer des initiatives pour le recyclage et la récupération des déchets ménagers. Cette campagne menée tambour-battant par l'APC de Tiaret ces derniers jours, vise à rendre propre la ville.
Le CET qui existe en tant que service public a besoin d'un autofinancement propre, tout en veillant à l'équilibre de son budget. La taxe participative devient une équation sine qua non pour la pérennité de l'action de salubrité publique.


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