Le conflit opposant les locataires des commerces sis place Ahmed bey et ceux de l'avenue Benboulaïd connaîtra, selon les concernés, son dénouement dans les « prochains jours » à la faveur de la rencontre devant réunir le staff communal et les quatorze commerçants. Cette réunion, la troisième en moins de trois mois, devrait permettre de régler le désaccord qui dure depuis le printemps de l'année passée. Les 14 commerçants avaient alors été sommés verbalement d'évacuer les lieux dans un premier temps, puis par le biais d'une mise en demeure qui leur avait été adressée au mois de mai. Quelques semaines après, les concernés seront individuellement reçus par le vice-P/APC chargé du patrimoine. Au mois d'octobre, l'APC leur proposera des kiosques dans différents endroits de la ville, offre qui sera refusée par une partie des commerçants à cause de l'éloignement du centre-ville de certains sites proposés, notamment aux cités Daksi et Boussouf. Deux réunions avec le P/APC auront lieu en décembre et janvier, mais la pierre d'achoppement restera le choix des sites proposés pour la délocalisation et que certains locataires refusent pour incompatibilité avec la nature de leur commerce. Les deux parties ayant sollicité l'arbitrage du wali, une prochaine réunion devra donc se tenir sous sa houlette. Il est aussi utile de signaler que l'un des sites proposés, en l'occurrence le square Bennacer, a suscité moult interrogations chez les concernés vu sa situation (juste en face des lieux à évacuer), et les avait amenés à se poser des questions sur la finalité de cette décision de les délocaliser de la place Ahmed Bey, d'autant plus que la vox populi évoque un « deal » passé avec les propriétaires des hôtels de la chaîne Accor jouxtant ladite place. Autre élément qui ajoute du flou à la situation : l'incapacité des responsables locaux, et à leur tête le P/APC, de préciser la nature et les contours précis de l'aménagement programmé en question. Seule certitude, selon le porte-parole de l'APC, « aucun kiosque n'y sera construit ».