Le centre-ville, une immense poubelle Les Constantinois se demandent quand aura lieu cette campagne d'assainissement de la ville, tant promise, mais à chaque fois remise aux calendes grecques ? Outre la dégradation des cités périphériques, qui demeurent malgré tout cachées, le centre-ville, censé être la vitrine de cette cité antique, est dans un état de saleté extrême. Des déchets encombrent les artères principales, de la rue Abane Ramdane, à la place des Martyrs, aux Allées Benboulaïd, à la rue du 1er Novembre, à proximité du théâtre, la rue Larbi Ben M'hidi…sans parler des cités-dortoirs qui s'en vont à vau-l'eau, n'offrant, désormais, plus qu'un visage hideux. Les chaussées sont crevassées, les pavés décollés, et les trottoirs, s'ils ne sont pas squattés par les commerçants, ils sont cassés et hors normes. Si la réhabilitation est une affaire de temps, l'hygiène est celle de tous les instants. N'est-ce pas, en premier lieu, le travail de la commune ? Incivisme à l'immeuble Picasso Les mauvaises habitudes ont la peau dure au fameux immeuble Picasso, sis à la cité Mohamed Loucif (ex-Gaillard). Le bâtiment qui a bénéficié d'un relookage avec les travaux de peinture de sa façade sud, garde encore les séquelles des réflexes d'incivisme de certains locataires du côté de la façade nord où des sachets, des bidons vides et des tas d'ordures sont jetés chaque jour sur le trottoir au point où les agents de nettoyage ont déserté les lieux après avoir été victimes de « jets de projectiles » d'un nouveau genre. Ceci a bien lieu malgré toutes les tentatives de sensibilisation des voisins sur la protection de l'environnement de leur bâtiment. En vain ! Décharge devant les murs du Palais du Bey Au moment où les travaux battent leur plein pour achever les travaux d'embellissement du Palais Ahmed Bey, dont on annonce la prochaine ouverture après une fermeture qui a duré plus de 25 ans, une « tache noir » vient, à chaque fois, enlaidir les proximités de l'édifice que les Constantinois attendent avec impatience. Il s'agit d'une décharge qui s'éternise devant les murs du Palais érigés en contrebas de la rue de Palestine, à quelques mètres de la rue du 19 Mai. Selon les riverains, ces déchets sont restés durant des semaines sur les lieux. Alors où sont les services de collecte de l'APC ? F. H., S. A.