où il est tombé au champ d'honneur le 5 mai 1959 à l'âge de 31 ans. Si M'hamed, comme l'appelaient ses compagnons d'armes, était un colonel de la Wilaya IV, doté de grandes qualité humaines, très compétent militairement et qui a «beaucoup fait pour la réussite de l'acheminement des armes vers l'hermétique zone historique dont il était responsable», déclare Ahmed Necham, chargé de la communication de la Wilaya IV. «Malheureusement, on ne connaît pas encore le lieu où se trouve son corps. Notre fondation a sollicité les autorités françaises pour avoir des précisions dans ce sens, les autorités officielles du pays l'ont aussi fait, mais en vain», regrette-t-il. «Ahmed Bouguerra, Bounaâma Djillali, Aïssa El Bey Khaled et tant d'autres font partie de ces nombreux chouhada de la Wilaya IV sans tombe. Nous appelons la France à assumer ses responsabilités historiques. Nous espérons que l'appel lancé aux autorités françaises pour ‘lever le secret' qui entoure la mort du colonel Si M'hamed Bouguerra et celle des autres martyrs sans sépulture soit suivi d'actions concrètes», conclut-il avec insistance.