Un citoyen de la commune de Tibane, répondant aux initiales M. N. et âgé de 22 ans, a été arrêté au début de ce mois de février au marché d'El Eulma (Sétif), alors qu'il essayait d'écouler des faux billets. Celui-ci s'est rendu dans une boutique qui vend des téléphones portables et en a acheté les plus chers, d'une somme totale de 250 000 DA. Le vendeur, qui s'est aperçu qu'il s'agissait de faux billets en les ayant passés au compteur de billets, a immédiatement alerté les services de sécurité. Se basant sur la description faite par le vendeur escroqué, les éléments de la police ont retrouvé M. N. dans le même marché en train de revendre les téléphones GSM. Il avait sur lui 310 000 DA en faux billets. D'un autre côté, un adjoint de l'éducation a découvert à la fin du mois dernier, deux billets de 1000 DA dans l'une des classes du CEM d'Adekar au moment où les élèves étaient à la récréation de 10h. Il a essayé de trouver le propriétaire des billets mais aucun des élèves ne les a réclamés. Il s'est avéré que les billets étaient des faux. L'enquête de la gendarmerie a permis d'arrêter, dernièrement, un citoyen de la même commune en possession de 200 000 DA en faux billets. Par ailleurs, l'on parle de l'apparition, ces jours-ci, de faux billets de 1000 DA dans l'un des lycées de la ville de Sidi Aïch. D'après nos sources, ce même établissement a fait l'objet, l'année dernière, d'une enquête sur le sujet. A croire que le réseau active encore. Selon une source proche des services de sécurité, l'on discerne rarement les faux billets à l'œil nu. La vigilance est donc de mise pour éviter d'être le maillon inconscient d'un trafic dont les ramifications peuvent aller bien loin, comme l'a montré dernièrement l'affaire révélée en France (voir El Watan du 7 février).