Les services de police ont enregistré, en 2009, la mise en fourrière de 600 véhicules, dans leur majorité des véhicules de transport. Il s'agit, selon le responsable du service de l'ordre public de la sûreté de wilaya d'Oran, de véhicules de transport clandestin ou de véhicules de transport ayant commis des fautes graves enfreignant le code de la route et surtout mettant la vie de leurs clients en danger. Le même service a par ailleurs exécuté 173 arrêtés de mise en fourrière établis par la commission de wilaya du transport et de la circulation. La durée de mise en fourrière varie entre 3 jours et 15 jours. A propos de la lutte contre le transport clandestin et la prolifération à Oran de stations spéciales pour les transporteurs clandestins, un responsable de la police dira : « Nous ne pouvons incriminer un conducteur de véhicule de transport clandestin si nous n'enregistrons pas de plainte de la part des personnes qu'il transporte, ou si ces derniers n'affirment pas qu'ils lui payent le transport, lorsqu'il est arrêté en cours de route ». S'agissant du problème des chefs de quai et de racket que bon nombre de chauffeurs de bus se disent être victimes à travers des stations à Oran, la même source précise encore une fois : « Aucune plainte n'a été enregistrée au niveau des services de police à ce propos. Les chauffeurs et receveurs de bus ne déposent pas de plainte à ce propos et sans cela, nous ne pouvons arrêter des personnes et les présenter à la justice ». Le chargé de communication de la sûreté de wilaya a rappelé, à ce sujet, une affaire d'arrestation d'individus qui rackettaient les transporteurs au niveau de l'arrêt de Valéro. « Cette affaire a été prise en charge par la police et résolue suite à une plainte déposée par les transporteurs », soulignera le commissaire Kadaoui.