Stade du 8 Mai 1945 de Sétif Arbitrage : Dembele Denis, Yeo Souguifolo, Oussou Kouadio (Côte d'Ivoire) Averts : Nuziélé (13') - Mouyabi (20') Congo Buts : Delhoum (25' et 40') ESS ESS : Chaouchi, Raho, Yakhlef, Dis, Laïfaoui, Metref, Lemmouchia, Hemani, Bouazza (Francis 70'), Hadj Aïssa, Delhoum (Kacem 63'). Entr : Zekri Diables noirs : Mouyabi, Andzouma, Kombo, Bomassi, Madinguila (Guandzoua 46'), Moly, Hubeni, Diafouka, Packa (Goran 46'), Nuziélé (Badindamana 61'), Andouma Entr : Nestor Les Aigles noirs ont réussi à rattraper leur retard du match aller (2-3) en s'imposant, hier soir, par le score de 2 buts à 0 sur les Diables noirs du Congo. Une victoire qui qualifie Sétif pour le prochain tour de la Ligue des champions d'Afrique. Afin de préserver le maigre avantage obtenu à Brazza, les Diables noirs, qui se sont regroupés autour de leur gardien, ont, durant les vingt premières minutes, excellé dans l'anti-jeu et la simulation de blessures. La manière de faire des Congolais n'a pas découragé les Ententistes qui remettent les pendules à l'heure (25') par le biais de Delhoum, qui transforme un corner de la tête. L'ouverture du score oblige à ouvrir le jeu, à se découvrir, laissant ainsi des nombreux espaces aux hommes de Zekri qui s'illustrent par d'innombrables ratages. Bénéficiant d'un autre corner, les Sétifiens corsent l'addition (40') par le biais de Delhoum qui réédite son exploit. En deuxième mi-temps, voulant sans nul doute refaire son retard, l'adversaire incorpore, à la reprise, deux nouveaux joueurs afin de renforcer la ligne d'attaque évoluant le plus souvent avec trois ou quatre éléments. Ce changement dans le dispositif tactique des Congolais fait l'affaire des Ententistes qui trouvent ici le moyen de poser le ballon et de procéder par un jeu court et rapide. Confondant vitesse et précipitation, les partenaires de Hadj Aïssa (qui revient de match en match à son meilleur niveau) loupent ainsi des occasions en or. Ces ratages se répercutent sur le rendement du onze ententiste, qui laisse l'initiative à son vis-à-vis qui taquine à plusieurs reprises un Chaouchi en grande forme.