Commune de RéghaÏa : Où en est le projet du marché de fruits et légumes ? En attendant la réalisation d'un marché couvert de fruits et légumes, les habitants de la commune de Réghaïa devront effectuer leurs achats dans un marché qui n'est autre qu'un immense bidonville. En plus de l'insalubrité qui prévaut dans cet espace commercial, l'absence de normes de sécurité laisse présager le pire en cas d'incendie. Dans cet enchevêtrement de baraques, certaines mesures ont été prises par les autorités locales afin d'assurer un minimum de sécurité, en obligeant les marchands à doter leurs étals de compteurs d'électricité individuels et supprimer ainsi les piratages de courant qui, faut-il le signaler, ont, dans un passé récent, provoqué un incendie. En descendant de la gare ferroviaire vers la ville, on est surpris par l'immensité du marché, qui est composé de mansardes faites en parpaing et en tôle ondulée. Ces étals de fortune se juxtaposent l'un à l'autre dans un alignement équidistant, pour former un bidonville tentaculaire. En l'absence de couloirs d'évacuation et de moyens de lutte contre les incendies, le lieu pose un grave problème de sécurité. «Il est impératif de réaliser un marché qui réponde aux normes de sécurité. Plusieurs incendies se sont déclarés dans ce marché, rien que l'année passée, une dizaine d'étals ont été ravagés par les flammes. Fort heureusement, le sinistre n'a fait aucune victime», confie un commerçant. «Avec la réalisation d'un nouveau marché, nous pouvons exercer dans des conditions meilleures. Les clients peuvent également faire leurs achats dans des conditions meilleures», conclut-il. Cité des 116 logts, à El Achour : Renforcement de l'éclairage public Des travaux de réalisation de lampadaires sont en cours d'achèvement au niveau de la cité des 116 Logements, dans la commune d'El Achour. Signalons que cette cité, pourtant créée il y a plusieurs années, est dépourvue d'éclairage public. «La cité n'a pas d'éclairage, et ce, depuis sa création dans les années 1990», déplorent des habitants. Et de poursuivre : «A partir d'une certaine heure du soir, les résidants évitent de sortir de chez eux, car les ruelles de la cité ne sont pas éclairées, d'ailleurs plusieurs agressions ont eu lieu la nuit». En plus de l'absence de l'éclairage, les habitants de la cité déplorent le manque de commodités. «Notre cité manque de commodités, notamment ceux dédiés à la frange juvénile. Il n'y a pas d'aires de jeu ni d'espaces verts, encore moins de maison de jeunes ou de centre culturel», confient-ils. «Nous demandons aux pouvoirs publics de se pencher sur le cas de notre cité, qui est à forte densité démographique. Il est plus qu'urgent de réaliser des équipements publics devant faciliter la vie des résidants et de relever leur cadre de vie, à l'instar d'un bureau de poste, une antenne de Sonelgaz et une autre de la Seaal», concluent-ils.