A Sétif, contrairement à leurs collègues du primaire et du moyen, bon nombre de professeurs de l'enseignement secondaire (PES) et technique, affiliés au Cnapest, persistent et signent. La fin de non-recevoir des PES a une fois de plus paralysé les établissements du secondaire de la deuxième wilaya du pays en nombre d'élèves scolarisés. Selon certaines indiscrétions, le taux de suivi à Sétif a atteint 40%. Ce chiffre est démenti par les grévistes qui avancent le taux de 80%. A Constantine, les enseignants qui adhérent au Cnapest estiment qu'ils sont partagés entre un retour conditionné à leur poste de travail et une situation allant vers le pourrissement. « Rien n'est encore résolu, bien que toutes les données soient en faveur du maintien de la grève », précise Abdelhafid Boucetta, coordinateur de wilaya du Cnapest, ajoutant que « la décision reviendra au conseil national, qui se tiendra aujourd'hui ». « Je me demande si Boubekeur Benbouzid prend ces décisions tout seul ou on les lui dicte », s'interrogera notre interlocuteur. A Annaba, bien qu'ils soient contre la reprise des cours, les professeurs affiliés à l'Unpef ont rejoint leurs établissements respectifs, hier – 217 écoles primaires et 78 CEM que compte la wilaya. « Lors de notre assemblée générale organisée avant-hier, tous les professeurs ont refusé la reprise des cours hier, imposée par la tutelle. Cependant le conseil national a décidé le contraire en obtempérant à la décision de justice. Nous avons suivi le mot d'ordre », a justifié Mahrez Yassine, président du bureau de wilaya. De leur côté, les enseignants affiliés au Cnapest, toujours en grève, attendent la décision de leur conseil national qui prévue pour aujourd'hui. S. B., K. B., M. F. G.