Celle-ci visait l'ouverture vers l'international pour améliorer l'offre de formation et son adaptation aux standards internationaux. Son ouverture est faite par le président de la Conférence régionale des universités du Centre, le professeur Mohamed Tahar Abadlia, recteur de l'université Blida 1, en présence de Son Excellence l'ambassadrice du Canada en Algérie, Mme Isabelle Roy. Dans une allocution diplomatique, cette dernière a placé cette rencontre dans le cadre d'un espace d'échanges et de partage des connaissances, des expériences et des meilleures pratiques dans le but de rehausser la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie et de l'articuler avec les besoins des opérateurs économiques du pays. «Le Canada souhaite promouvoir davantage la coopération technique et institutionnelle en matière d'éducation, principalement en resserrant les liens entre les établissements canadiens et algériens. Il fait aussi des efforts constants pour encourager la multiplication des échanges internationaux d'étudiants, d'enseignants et d'administrateurs», a-t-elle déclaré. Une dizaine de thèmes touchant à la problématique du savoir, du savoir-faire et du savoir-être à l'international est présentée par le professeur James Archibald, directeur de l'unité de formation en traduction à l'université McGill de Montréal (Canada). Il ressort, à travers le contenu des conférences présentées, que les universités algériennes accusent un retard dans la production des connaissances aux standards internationaux. Pour y remédier, il propose la promotion de la coopération technique et scientifique à l'échelle internationale, vecteur d'acquisition de connaissances aux standards internationaux. Il demeure que l'aspect commercial de cette forme de formation, présentée comme une panacée dans l'acquisition de connaissances aux standards internationaux, est perceptible dans le discours de l'intervenant.