Un Bayern accrocheur a éliminé la Fiorentina en 8es de finale retour de la Ligue des champions (victoire italienne insuffisante 3-2 après la défaite à l'aller 2-1), tandis que Arsenal, battu à l'aller (2-1), a pulvérisé Porto au retour (5-0) pour accéder aux quarts de finale. Le tirage au sort intégral (sans tête de série ni protection nationale) des quarts de finale de la Ligue des champions aura lieu le 19 mars. Avec 10 buts inscrits en deux matches, la Ligue des champions a, en tout cas, offert un beau spectacle pour ces premiers 8es de finale retour. Ribéry, qui avait conditionné son avenir au futur européen de son équipe, va sans doute poursuivre sa réflexion alors que son équipe continue son chemin en Ligue des champions. A l'aller, à l'Allianz Arena, le Bayern s'était imposé 2 à 1 grâce à un but de Klose, hors-jeu, validé par l'arbitre : « Une infamie évidente », avait dénoncé le président de la Fédération italienne (FIGC) Giancarlo Abete. Les Italiens, galvanisés, ont bien cru tenir leur revanche en menant 2-0 au retour, grâce, notamment, à un Frey des grands jours. Mais rien ne remplace l'expérience. Ribéry, passeur pour Van Bommel, permit aux Bavarois de se remettre en selle. Puis c'est Robben qui crucifia Frey et piétina les dernières illusions italiennes dans ce match fou (succès de la Viola insuffisant, 3-2). Les Gunners d'Arsène Wenger avaient péché par naïveté au match aller, défaits 2 à 1 dans l'antre des « Dragons » de Porto. Et pour ne rien arranger, le club de Londres croulait sous les blessures (Van Persie, Gallas, Fabregas). Mais les équipiers de Nasri ont pris du muscle et de l'expérience. Peu importe l'état de l'infirmerie ou les scores à remonter : Arsenal répond présent. Et cette fois, c'est le grand Danois Bendtner (1,93 m) qui, d'abord avec un doublé, a mis son équipe sur les bons rails, avant de signer un triplé dans les dernières secondes. Entre temps, Nasri et Eboué n'avaient eu qu'à corser l'addition. Les demi-finalistes de la saison passée sont toujours là. « Il ne fait aucun doute désormais que la dernière génération d'Arsène a l'estomac pour la bagarre », avait déclaré Thierry Henry, un ancien de la maison, au Times. Bien vu. En revanche, Porto court toujours après la gloire de 2004 et cette « coupe aux grandes oreilles » gagnée sous la férule de Mourinho. Il faut dire que le club portugais avait été saigné à l'intersaison, notamment par les clubs français (Lucho parti à Marseille et Lisandro parti à Lyon).