Le clasico algérois MCA-USMA entrant cette fois-ci dans le cadre des 8es de finale de la Coupe d'Algérie prévu le 16 mars prochain ne s'annonce pas apparemment sous de bons auspices. La domiciliation de cette joute algéroise dans le petit stade de Bologhine ne semble pas emballer les observateurs. Du coup, au lieu de favoriser l'épanouissement du football, on avantage l'oisiveté en portant un coup dur à la forme des joueurs et au charme de la compétition qu'on finira tous par nous en détourner. Il est évident, comme le souligne le coach mouloudéen, François Bracci, « le 5 Juillet est le mieux indiqué pour ce genre de rendez-vous » mais des voix s'élèvent déjà de l'autre rive pour faire jouer le match à Omar-Hamadi. Sur le plan technique, Bracci se plaint d'abord « de l'inactivité » voulue ou non, « des joueurs pendant plus de 15 jours » alors que le Mouloudia est leader mais aussi, sur une courbe ascendante, avec à la clef la meilleure attaque et la défense la plus imperméable du championnat et il appréhende par ailleurs, la fatigue des trois éléments essentiels de son échiquier, à savoir Babouche, Zemmamouche et Bouguèche de retour de l'équipe A' après le match face à la Libye dans le cadre de la CHAN 2011 deux jours seulement avant la confrontation face à l'USMA, un challenge auquel Bracci y tient beaucoup pour lui avoir procuré des grands moments de bonheur avec le Doyen en 2007. L'adversaire rouge et noir est coriace, expérimenté et bien coaché quand bien même il renferme « de vieilles stars » qui dans ce genre de rencontre sont capables de se transcender et donner la pleine mesure de leur savoir-faire et cela l'entraîneur des Vert et Rouge en est conscient.