Une enquête a été, alors ouverte par la police judicaire de la sûreté de wilaya après cette mort suspecte. Selon un communiqué des services de la police, le nouveau-né, qui était vivant après l'accouchement, a chuté sur une couveuse en verre et il est décédé quelque temps plus tard. Les parents estiment avoir été délaissés par le personnel médical. L'expertise du médecin légiste a confirmé les déclarations de la mère, à savoir que le bébé est né vivant. Dans un rapport établi par le personnel médical concerné, il est mentionné que le bébé est un mort-né, dans le but de passer cette affaire sous silence. Le plaignant, se basant sur les déclarations de son épouse, affirme que le bébé était vivant au moment de l'accouchement, avant de le faire tomber sur une couveuse en verre. Il a ajouté que la sage-femme ayant dirigé, seule, l'accouchement, avait demandé à la mère d'étouffer l'affaire et de déclarer le bébé mort-né, comme mentionné dans le rapport médical. Les investigations menées par les éléments de la police judiciaire, appuyées par un rapport du médecin légiste, ont donné gain de cause à la mère. Les résultats de l'autopsie ont révélé que le nouveau-né était en vie et que sa mort serait due à une chute, ce qui implique une négligence ayant entraîné une mort involontaire et l'étouffement de l'affaire avec la complicité de tout le staff médical, composé d'un spécialiste, d'un permanencier et de sages-femmes. Les mis en cause, au nombre de sept, ont été présentés devant le tribunal de Mostaganem sous les chefs d'inculpation de «négligence entraînant une mort involontaire, établissement de faux rapports médicaux et certificats médicaux et non-dénonciation». Les sept mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, a indiqué le communiqué de la police.