En effet, dans un communiqué rendu public hier, l'instance fédérale a annoncé l'installation de Ameur Chafik en tant que directeur technique national adjoint, chargé de la formation, et Abdelkrim Benaouda, directeur technique national adjoint chargé du développement et de l'élite. Ce sont là les deux nouveaux adjoints de Rabah Saadane, installé la veille dans ses fonctions de DTN, tout comme d'ailleurs Boualem Charef, désormais directeur des équipes nationales. Les deux techniciens qui seconderont l'ancien sélectionneur national ne sont pas étrangers à cette structure. Chafik et Benaouda, tous deux des instructeurs CAF, étaient à la DTN depuis quelques années déjà. Ameur Chafik a d'ailleurs été promu, en avril dernier — c'est-à-dire près d'un mois après l'élection de Kheireddine Zetchi à la tête de la FAF —, entraîneur en chef de l'équipe olympique suite à la démission de Toufik Korichi, jusque-là DTN et coach de cette sélection. Il était question à ce moment-là de préparer les Jeux de la solidarité islamique qui ont eu lieu en mai à Bakou, en Azerbaïdjan. Le nouveau DTN adjoint avait suivi toutes les étapes de la préparation de l'équipe. La sélection nationale avait finalement terminé à la troisième place du tournoi. Abdelkrim Benaouda, quant à lui, était directeur technique de la zone de Saïda. Il a été nommé entraîneur en chef de la sélection des U20 — qui prépare la CAN-2019 — aussi en avril dernier aussi. A noter, en dernier lieu, que ces deux nouvelles nominations ont eu lieu suite à une réunion tenue entre le président de la FAF, Saadane et Charef, en présence du secrétaire général de l'instance fédérale, Mohamed Saâd. La FAF indique que d'autres nominations pourraient intervenir dans l'avenir, «selon les besoins qui seront décelés par les responsables». Pour ce qui est des équipes nationales jeunes, Charef aura pour mission «de mettre en place des sélections nationales pérennes qui travailleront sur le long terme et qui ne seront pas dissoutes systématiquement après d'éventuelles éliminations des compétitions dans lesquelles elles seront engagées». Jusque-là, cette manière de faire était la règle.