Cependant, le projet a été arrêté net. D'après une source qui a requis l'anonymat, «les travaux ont été arrêtés à cause de la proximité de la station de Tamentfoust avec les casernes militaires se trouvant aux alentours», confie-t-on. Le projet aurait pu décongestionner toute la région, qui connaît une circulation routière très dense. En dépit des travaux de dédoublement de tous les axes routiers qui traversent les localités de l'est de la capitale et la mise en service de la ligne de tramway, les habitants de cette partie de l'Algérois vivent au rythme d'une congestion routière incommensurable. Traversée par une route nationale et trois chemins de wilaya, cette partie de la capitale ne connaît pas d'allégement, car le nombre d'habitants est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement. Les files de voitures sur ces axes routiers névralgiques peuvent atteindre des dizaines de kilomètres. Les automobilistes qui connaissent la région font généralement de grands détours. Ils empruntent le tronçon de route qui va jusqu'à Réghaïa pour rejoindre ensuite la ville de Rouiba par l'ouest. L'autre axe routier d'importance capitale est la RN 24. Cette dernière longe le littoral à partir des Pins Maritimes et traverse les communes de Bab Ezzouar au niveau de Sorecal, Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, El Marsa, Aïn Taya et Heuraoua. Les travaux de dédoublement ont été complètement achevés, néanmoins les multiples interventions qui affectent cette route à grande circulation lui ont valu son appellation de «route encombrée». En tout état de cause, il convient de mettre en relief l'importance du transport maritime, qui, s'il venait à être concrétisé, serait d'un grand apport pour la région.
