Ce jeudi 7 février, le tribunal de Mascara a rendu son jugement dans l'affaire du jeune militant de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) et membre du Comité national de défense des droit des chômeurs (CNDDC), Hadj Gharmoul. Poursuivi pour outrage à des agents de police, il a écopé d'une condamnation à six mois de prison ferme et de 30 000 dinars d'amende. Le représentant du ministère public a requis un an de prison ferme et une amende de 200 000 dinars. Selon Rezouane Kada, un proche de Gharmoul, «Hadj a décidé de faire appel, ce dimanche, devant la Cour de Mascara.» Selon un communiqué de la Sûreté de wilaya de Mascara, «Hadj Gharmoul a été arrêté pour outrage à corps constitué. Et son arrestation a eu lieu lors de patrouilles de sécurité nocturnes effectuées à travers les rue de la ville de Sig. L'attention des policiers a été attirée par un individu causant un tapage. Une fois approché, il s'est avéré que le jeune se trouvait dans un état d'ébriété très avancé où il a proféré des propos vulgaires à l'encontre des éléments de la police qui l'ont arrêté avant de le présenter devant la justice qui a ordonné son placement en détention.» En outre, des proches de Hadj, 37 ans, un père de deux enfants et chômeur de son état, nous ont relatés que « Gharmoul a été arrêté par les policiers de Tizi après avoir exprimé son refus d'un cinquième mandat du président Bouteflika.», Sur une photo publiée sur Facebook, Hadj Gharmoul et un autre jeune blogueur de la région, Rezouane Kada, brandissent une pancarte, dans leur quartier, sur laquelle ils ont écrit « Non à un cinquième mandat».